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Le livre de la loi et les nombres d'Abellio
LIVRE DE LA LOI ET NOMBRES D'ABELLIO,
EXPLORATION D'UNE PHILOSOPHIE SYNTHETIQUE
par
Jérémie A. Weish.
Nous entrons dans l'ère de la manipulation. Jusqu'ici, l'homme n'a fait que subir et geindre. Si réellement il existe quelque chose comme l’"ère du verseau", l’"éon d’Horus" ou que sais-je encore, c'est bien dans cette extraordinaire montée du POUVOIR humain qu'il faut aller la chercher, et non dans l'élaboration de quelque nouvelle philosophie spiritualiste. Depuis 1945, nous savons manipuler la matière ; piètre consolation, diront les pessimistes, que de savoir que notre espèce est en mesure de se détruire elle-même plutôt que d'attendre le bon vouloir de la sélection naturelle. Mais au moins serons-nous responsables de notre propre destruction, et celle-ci n'est en rien inévitable.
Depuis quelques années, nous savons manipuler la vie ; les manipulations génétiques suscitent, avec raison peut-être, une certaine réticence de la part de l'opinion publique, mais ici encore, tout dépend de l'usage que nous en faisons ; le clonage peut servir à un nouvel Hitler pour se constituer une armée d'esclaves ; il peut également devenir un nouveau moyen de reproduction, et nous amener à expérimenter de nouveaux types de rapports humains.
La manipulation de l'esprit est bien sûr le troisième stade de cette lente accession de l'homme à la divinité (accession qui, pour ceux qui ne l'auraient pas compris, est parfaitement démocratique et concerne l'humanité dans son ensemble). Nous arrivons bien sûr déjà à maîtriser les processus primaires de la pensée : nous avons conçu des machines qui sont de bien meilleurs analystes que nous-mêmes ; les publicitaires apprennent à contrôler les courants sociaux et les désirs de la masse. Mais il nous reste à apprendre le maniement des forces les plus puissantes du cerveau, celles qui déterminent la nature de la réalité dans laquelle nous vivons et nos rapports aux choses. Il nous reste à manipuler ces croyances, qui d'après le physicien John A. Wheeler représentent la plus puissante source d'énergie de l'univers entier.
Ce que nous avons accepté de la matière et de la vie, nous nous le refusons à nous-mêmes.
Pour la plupart d'entre nous, en effet, le monde de la vie quotidienne est et doit rester une donnée stable ; les choses sont vraies ou fausses, bonnes ou mauvaises. L'esprit humain ne doit pas changer, ou s'il change, il doit changer dans le "bon" sens, le "sens" naturel. Car s'il a déjà existé des philosophies pour changer l'homme, elles se sont révélées aussi réactionnaires que celles qui prônaient la stabilité : car pour les religions de salut, l'homme ne peut - et ne doit - changer que d'une seule manière - toutes les autres étant "sataniques". Pour les marxistes comme pour les socio-darwiniens d'extrême-droite, la société ne peut évoluer que d'une seule façon - celle déterminée par la lutte des classes, ou par le "matériel génétique".
C'est en grande partie à Aleister Crowley (1875-1947) que revient le mérite d’avoir établi le fait que chaque individu a le droit - et la capacité - de déterminer librement la réalité au sein de laquelle il désire vivre. Crowley élabora à partir de la magie cérémonielle classique et du yoga une technologie permettant à chacun, à condition qu'il s'y applique correctement, de créer son propre univers indépendamment des pressions sociales ou naturelles.
C'est bien sûr au cours des années soixante qu'une génération entière, envapée par l'acide, allait découvrir le caractère conventionnel de la réalité et la possibilité pour chacun de devenir maître de son monde sans pour autant interférer avec celui des autres. Hélas, il y a loin de la prise de conscience à la pratique, et l'avènement des premières philosophies synthétiques tarda à venir.
Par "Philosophie Synthétique", j'entends une vision du monde qui n'a pas été imposée douloureusement par les circonstances extérieures, mais qui a été au contraire élaborée sciemment dans le but de remplir un but précis. Je dis de ce type de système qu'il est synthétique. Tout d'abord parce qu'il n'est pas le résultat d'une évolution accidentelle, mais au contraire une création de la conscience humaine, comme l'est un produit de synthèse, et parce que ces philosophies se trouvent généralement être la synthèse d'éléments doctrinaux disparates.
Evidemment, le rapport avec la magie cérémonielle saute aux yeux : on invoque toujours le Dieu (ou l'ange) en rapport avec le désir à réaliser ; des magiciens modernes utilisent même plusieurs mythologies, plusieurs panthéons, certains étant plus aptes que d'autres à réaliser certaines choses.
Une philosophie synthétique n'est en rien un travail purement intellectuel. Bien au contraire, elle en vient vite à influencer différents aspects de la vie quotidienne, notamment en produisant un grand nombre de ces "synchronicités" qui intriguèrent tant Jung. Le livre de R. A. Wilson, "Cosmic Trigger" (Le déclencheur cosmique, nde), raconte de façon assez amusante l'élaboration d'une telle philosophie synthétique. Wilson conte comment, en combinant de façon apparemment saugrenue des éléments aussi disparates que : les Illuminés de Bavière (qu'au début il ne considérait que comme "un cas notable de paranoïa politique"), la signification ésotérique du nombre 23 (empruntée au "Festin Nu" de Burroughs), la très amusante religion discordienne qu'il avait cofondée avec Greg Hill et Kerry Thornley (non pas un canular camouflé en religion, précise-t-il, "mais une religion camouflée en canular"), des éléments plus classiques empruntés à la magie rituelle, etc., Wilson se retrouva mêlé malgré lui à un réseau de synchronicités d'une puissance extraordinaire.
Wilson est réellement l’un de ces "nouveaux philosophes" dont je parle : un sophiste rieur qui n'hésite pas à aborder les terrains les plus aventureux et les plus irrationnels, mais qui peut se retirer élégamment du système de croyances qu'il a lui-même créé s'il pressent que le maintenir serait trop dangereux pour sa santé mentale.
C'est par un système de "cut-up" philosophique que l'on peut arriver à élaborer sa propre vision du monde. Bien sûr, on peut également tenter de la réaliser entièrement par soi-même, sans recevoir aucune influence extérieure ; mais la chose me paraît personnellement aussi impossible que se mettre à peindre ou écrire sans étudier aucun de ses prédécesseurs. Je crois qu'au contraire plus grande est la culture du créateur, plus il aura de chances d'élaborer une réalité originale.
Il va donc sans dire que je ne prétends pas, ABSOLUMENT PAS, avoir découvert que le "Livre de la Loi" d'Aleister Crowley était chiffré par les clés numériques qu'emploie Abellio dans son "Introduction à une théorie des nombres bibliques" : ce serait de la folie pure. Je dis simplement qu'il est possible d'élaborer un ou plusieurs types de systèmes magiques ou philosophiques en se servant de ces deux clés simultanément. Il va sans dire qu'en élaborant une telle construction, je vais être amené à "trahir" les idées contenues dans les systèmes originaux afin d'exposer les miennes propres ; de même un enfant ne peut prétendre être la synthèse des parents (il me manquerait plus que ça) : il est simplement un être indépendant qui est construit d'après certaines des qualités des deux parents.
Un autre exemple de "cut-up" philosophique, particulièrement à la mode en ce moment, c'est ce fameux mariage entre les philosophies orientales et la physique quantique dont les noces ont été célébrées à Cordoue il y a quelques années. Une rencontre qui a donné naissance à quelques chefs-d'oeuvre, dont le génial "Tao de la Physique" de Capra. Mais attention ! Il s'agit bien là d'une "philosophie synthétique" en ce qu'elle consiste à allier certains aspects de la physique quantique avec certains aspects du taoïsme afin de créer une vision du monde qui n'est plus celle de la physique quantique, ni celle du taoïsme ; cela n'est plus la physique quantique parce que celle-ci est une science qui n'a pas le droit de se laisser entraîner dans le débat philosophique, ce n'est pas son propos ; et cela n'est ni le taoïsme ou le zen, pour l'excellente raison que ceux-ci ont été fortement édulcorés par leur contact avec l'occident, et, surtout en ce qui concerne le taoïsme, soigneusement expurgés de leur contenu magique (pourquoi n'a-t-on pas parlé des esprits-renards à Cordoue ?). Tout irait pour le mieux si depuis quelque temps l'on n'avait commencé à dire que "la physique quantique prouvait la valeur des philosophies orientales", ce qui fait une jolie propagande pour les milliers d'adeptes de conventicules "orientaux" ou plutôt pseudo-tels ; je prévoie l'apparition de "gourous quantiques" d'ici deux ans maximum.
On peut bien sûr élaborer d'autres types de philosophies synthétiques à l'aide de la physique quantique : par exemple, Kenneth Grant a conjoint les mythes lovecraftiens et crowléyens aux actuels travaux des scientifiques, et bien sûr le résultat est assez particulier. On pourrait même créer une autre philosophie synthétique à l'aide de la physique et des philosophies orientales, mais en insistant sur des aspects différents de l'une et des autres. Tout cela afin de démontrer qu'une fois de plus, il faut être vigilant : il n'existe aucun système pouvant prétendre à "la Vérité". C'est pourquoi il faut multiplier ceux-ci, et se méfier de toute conception du monde prétendant à l'absolutisme.
On peut bien évidemment se demander ce que peut apporter ce type de philosophie synthétique à celui qui s'y adonne. J'ai dit plus haut que les différents systèmes "magiques", "kabbalistiques" ou autres mis au point par ces méthodes n'étaient pas de simples jeux intellectuels. Bien. Mais les plus sages ont certainement remarqué que s'amuser outrancièrement avec la synchronicité, les coïncidences, n'est pas une occupation des plus saines car, dans la plupart des cas, cela équivaut à prendre un aller simple pour l'asile psychiatrique. En fait, la mise au point de ce type de systèmes synthétiques peut se révéler enrichissante de plusieurs manières :
1) Elle distancie le pratiquant de ses croyances en le faisant raisonner sur des bases illogiques ou fausses : en ce sens, de tels travaux se rapprochent de la pratique du Koan Zen et de la magie rituelle telle que la définit Crowley :
"Le mental est le grand ennemi : en invoquant un esprit que nous savons parfaitement ne pas exister, nous controns ce mental". Et Abellio : "Seulement - et ce fait est capital - c'est seulement une part de nous-mêmes qui, dans notre démarche, demeure dans l'attitude de la vie quotidienne, c'est-à-dire dans l'attitude naturelle, et de ce fait attache encore une importance considérable à cette forme particulière de croyance que constitue notre préjugé favorable. Une autre part, en revanche, jusqu'alors insoupçonnée, vient à présent s'ériger en quelque sorte au-dessus de la première en ne participant plus à quelque croyance que ce soit, au sens naturel du terme. Dès lors, par cette sorte de dédoublement, nous nous voyons croire : le spectateur en nous observe, en toute neutralité, la part naturelle de nous-mêmes et situe les croyances qu'elle nourrit au niveau de toutes les autres, voisines ou contraires." L'on insistera jamais assez sur l'importance de cette "désidentification" comme fondement absolu de tout éveil de conscience, mais attention ! Il ne faut pas croire qu'il s'agisse ici d'une simple attitude "cynique" du genre "je le fais, mais j'y crois pas", attitude fausse de toute façon, analogue à celle de ceux qui ne croient pas à l'astrologie, mais ne manquent pas de lire leur horoscope dans le journal (et ce faisant, ils sont prêts à se laisser influencer inconsciemment par la branche la plus basse de la tradition qu'ils renient).
Il est bien dans l'esprit de la tradition ésotérique de faire acquérir à ses chercheurs une forme supérieure de scepticisme après les avoir précipités, dans un premier temps, dans les croyances les plus délirantes ; comme le dit Robert Anton Wilson : "Vous pouvez soit en sortir paranoïaque, soit agnostique. Il n'y a pas de troisième chemin : j'en suis sorti agnostique".
Kenneth Grant, un brillant commentateur de la mystique thélémite, rend compte en des termes différents du même processus psychologique : "Nous sommes tous différents mais nous avons été conditionnés à croire que nous vivons dans le même monde. Cependant, ce n'est pas le cas. Nous projetons chacun un monde différent dans lequel nous vivons, et chaque individu doit créer son propre univers magique et (...) et développer sa propre Kabbale et manifester sa propre vérité (...)".
"De nombreux malentendus concernant la mécanique de la réincarnation viennent de l'incapacité à réaliser qu'aucun individu ne peut avancer sur la Voie Mystique s'il n'a pas auparavant "abandonné le monde" ; non pas ce que l'on appelle le monde primaire de l'extérieur, mais l'univers magique créé par l'adepte comme véhicule de sa volonté. Il ne peut rejeter cette écorce que s'il s'est réellement incarné en elle, et, après l'avoir vitalisée, l'a maîtrisée complètement. Ceci est le suprême sacrifice, et s'il échoue, il sera rejeté nu dans l'abîme. (...) Tant que l'on n'a pas saisi et parfaitement assimilé ceci, l'incarnation et la mort du magicien et sa renaissance en tant que mystique au sein du système stellaire de l'A...A..., ne peut être comprise. Une mauvaise et puérile interprétation de cette doctrine a conduit le profane à supposer que c'est le monde extérieur uniquement qui doit être abandonné. L'on ne peut renoncer à ce que l'on ne possède pas. C'est pourquoi les magiciens morts sont légion, et la naissance d'un mystique, si rare." ("Outside the Circles of Time", Kenneth Grant, éd. Weiser).
En fait, la création de l'univers magique et son rejet sont d'une certaine façon simultanées. Dès le début des travaux kabbalistiques, le chercheur sentira en lui la présence de deux entités, l'une qui se jette à corps perdu dans le nouveau système de croyances, l'autre qui s'en distancie. Au commencement, toutefois, c'est la première, la conscience "naturelle" qui prendra le pas sur l'autre. Peu à peu, cependant, c'est l'attitude seconde, "transcendantale", qui se révélera la plus importante. L'évolution de ce type de croyance vers une attitude plus sceptique est une constante dans l'histoire de la Magie. Ainsi, Cornelius Agrippa devait, après avoir achevé "La Philosophie Occulte", rédiger "De la Vanité des Sciences et des Arts", ouvrage dans lequel il condamne non seulement la Magie, mais également la science et l'Eglise ( le même type d'attitude commence à prévaloir dans la science contemporaine, qui n'est après tout qu'un système magique comme les autres).
2) Le second apport essentiel de l'élaboration d'une "philosophie synthétique", c'est qu'avant d'être une méthode de compréhension, il s'agit d'une technique d'extase : autrement dit, des pratiques comme la numérologie kabbalistique sont susceptibles d'être génératrices d’"états altérés de la conscience". Jusqu'ici, l'on a toujours divisé l'ésotérisme en deux parties : la part spéculative (astrologie, symbolisme, kabbale, etc.) et la part opérative (magie, alchimie) ; la première étant centrée sur la compréhension et la seconde sur l'action. Il s'agit, à mon avis, d'une vision incomplète qui doit être dépassée - il n'est de bon ésotérisme qu'opératif, et la moindre construction d'un thème astrologique constitue en fait un rite de passage grâce auquel l'adepte sera en mesure de "voir" au-travers des complexes intrications des planètes une signification qui pourra se révéler "vraie", c'est-à-dire, en fait, "utile". J’estime que la réflexion sur les "sciences occultes" gagnerait à cesser de se porter sur la "vérité" de systèmes comme l'astrologie ou la kabbale, mais devrait plutôt se poser la question suivante : comment certains systèmes de pensée sont-ils susceptibles d'engendrer, de manière purement intellectuelle, des états altérés de la conscience généralement développés par le biais d'une action directe sur le système nerveux (drogues, yoga, etc.) ?
L'hypothèse que je vais maintenant suggérer ne doit pas être trop prise au sérieux : mais je tiens juste à faire remarquer que le processus de la pensée kabbalistique reproduit dans une certaine mesure et d'une certaine façon la structure d'un "voyage" à l'acide. Nous partons d'un texte sacré quelconque (la Bible, le Livre de la Loi, le New Herald Tribune, etc.), écrit dans une langue claire et cohérente, celle du monde de la vie quotidienne. A partir de manipulations, nous destructurons ce texte, déformons son sens habituel, jusqu'à ce qu'il perde toute réalité "solide" pour devenir un complexe et incompréhensible réseau d'énergies (phase esthétique et hallucinatoire). Enfin, nous revenons au texte, qui prend ainsi un nouveau sens, et avec lui, le Monde qu'il est censé décrire (redescente).
Bien sûr, ce que je viens de dire s'applique autant aux philosophies "traditionnelles" qu'aux philosophies "synthétiques", mais, à mon sens, toute la tradition ésotérique est une philosophie synthétique, peu importe que cela n'ait été exprimé de manière consciente que très récemment : la MODERNITE fondamentale de l'occultisme tient justement au fait que tous ses pratiquants sont fatalement amenés à créer une vision du monde qui leur soit propre, indépendante des "modes culturelles".
3) Et enfin : certains de ces univers magiques peuvent mettre à jour l'existence d'aspects de la réalité jusqu'alors indétectables par les modèles classiques. En ce sens, ces univers alternatifs se rapprochent des géométries non euclidiennes conçues sur le papier, mais qui se révèlent quelques années plus tard susceptibles d'expliquer certains phénomènes physiques. Ainsi, les travaux d'Abellio semblent postuler l'existence d'une "polarisation de l'espace" qui pourrait fort intéresser les scientifiques futurs : " Etrange combinatoire, écrit-il, qui n'est pas sans évoquer par certains de ses aspects la moderne théorie des groupes et qui suggère aussi toute une science inconnue des orientations ou de la géométrisation dynamique de l'espace, c'est-à-dire une nouvelle cosmogonie. Dans cette voie, nous n'irons même pas jusqu'à suggérer une hypothèse." Dommage. L'antigravitation ou l'hyperespace m'auraient bien plu.
Dans la seconde partie de cette étude, nous examinerons les différentes composantes de l'univers magique créé à l'aide des systèmes crowléyens et abelliens. Nous étudierons donc, séparément, le "Livre de la Loi" de Crowley et la numérologie d'Abellio. Puis, prudemment, nous tenterons d'appliquer l'une à l'autre...
( à suivre... )
Jérémie A. Weish.
BIBLIOGRAPHIE
- sur les "philosophies synthétiques" et la psychologie des systèmes de croyances :
"Les Simulacres de Dieu", John C. Lilly, éd. RETZ.
"Cosmic Trigger", R.A. Wilson, SPHERE BOOKS.
"La révolution cosmique" (chapitre sur le "chauvinisme neural"), Timothy Leary, PRESSES DE LA RENAISSANCE.
"Contre la méthode, esquisse d'une théorie anarchiste de la connaissance", Paul Feyerabend, collection "Science Ouverte", éd. du SEUIL.
- sur la Kabbale :
"Introduction à une théorie des nombres bibliques", R. Abellio et Ch. Hirsch, NRF/GALLIMARD.
"Le ZOHAR", volumes I & II, éd. VERDIER.
"SEPHER HA BAHIR", éd. VERDIER.
"777 and other qabalistic writings of Aleister Crowley", éd. WEISER.
"The Book of the Law", éd. WEISER.
"Commentaries of AL", Crowley & Motta, éd. WEISER.
"Magick", A. Crowley, éd. WEISER.
"Cults of the Shadow", Kenneth Grant, éd. WEISER.
"Outside the Circles of Time", Kenneth Grant, éd. WEISER.
[ Cet article inédit, rédigé vers 1983-84, ne fut jamais achevé. Il était destiné à paraître dans la revue française "CHAOS" qui ne vit jamais le jour. © Philippe Pissier. ]